20octobre 2024
Ménopause et chirurgie esthétique.
Un récent numéro du journal Plastic et Reconstructive Surgery journal(octobre2024) vient d’être publié par 2 équipes américaines de Pennsylvanie, Cornell et Georgetown. Il est signé par 4 autrices, dont la première est Elisabeth ; elles développent l'idée, fondée sur des statistiques vérifiées, que la moitié des patientes opérées d'une intervention de chirurgie esthétique sont en réalité en pleine période de ménopause.
Dans ces conditions, la prise en compte de l'état de la peau et du derme profond. soumis à la privation hormonale de la ménopause ne sont pas sans poser des problèmes.
Les autrices Insistent d'une façon importante sur la nécessité de prendre en compte cette déficience hormonale qui survient à la ménopause. Elles proposent un traitement hormonal substitutif, ou au moins l'application de crème œstrogénique sur la peau, de façon à améliorer la trophicité locale, pour mieux supporter l'opération et présenter des résultats plus convaincants.
Les interventions les plus concernées sont d'une part les opérations du visage à titre de rajeunissement, de type lifting, et d'autre part, les opérations portant sur la poitrine, également la chirurgie esthétique génitale- où l'on sait que la déplétion hormonale entraîne une atrophie et une sècheresse redoutable.
En France., on peut rappeler que, sous l'impulsion des médecins Gynécologues, tels le Dr David Elia, le docteur Alain Tamborini, et actuellement le docteur Michel Mouly, des efforts considérables ont été accomplis, en matière d’information du public et de prévention pour mettre en avant l'intérêt du traitement substitutif. D’autant qu’il est démontré de façon scientifique qu’il n'y a pas de risque de développer un cancer génital. à cause d'un traitement hormonal substitutif, bien conduit et surveillé.
Outre le fait que des symptômes divers et pénibles affectent la vie quotidienne des femmes en ménopause, il se pose un problème qui est non seulement physique, mais aussi psychologique et même social. La prise en charge de la déficience hormonale liée à la ménopause. N'est pas un simple détail à méconnaître, surtout lorsque l'on programme une opération de chirurgie esthétique.